FORMATION AUX BOLS TIBETAINS

Environ 3000 ans avant notre ère, (période de l’âge de bronze), les Mongoles nomades forgent et martèlent le fer, pour en faire des bols culinaires. Puis au grès de leurs déplacements, les forgerons mongols modifient la composition du bol, en y ajoutant un alliage de bronze (cuivre + étain). Par la suite, ces bols servent de monnaie d’échange.

Dans le même temps, lors de rituels, les chamans mongols utilisent les bols et les tambours comme instruments de percussion. Les bols offrent des sons et des vibrations qui durent dans le temps. Ces caractéristiques intéressent les chamans qui font «chanter» leurs bols. A cette époque, ils comprennent déjà que dans chaque être, il y a une part de l’Univers oubliée, alliant fragilité et puissance énergétique. Cependant, la véritable nature vibratoire de chaque être humain va progressivement être masquée par les siècles d’évolution de l’humanité et de répressions des « Sages », en capacité de transmettre leur savoir et d’accompagner les êtres dans la guérison de leur l’âme.

 

La légende dit que la rencontre entre les forgerons et marteleurs népalais et tibétains améliore les alliages du bol, jusqu’à le composer avec 7 voir 12 métaux. Au cours de leurs déplacements, les chamans mongols côtoient les prêtres shamans BönPo au Tibet, proche de l’Himalaya. Ces derniers incluent les bols dans leur pratique religieuse et dans les soins apportés aux personnes en souffrance, en utilisant les sons et les vibrations.

 

Au VIIème siècle, le bouddhisme est imposé aux rois tibétains.  Cette situation entraîne la fin des rituels Bön, devenus interdits.  Les lieux de cultes Bön sont détruits et les BönPo sont pourchassés. Si les  vertus des bols Bön ont existés, alors le bouddhisme a mis fin à cette pratique ésotérique, à toute trace et témoignage.  

 

En 1972 sort un album « tibétain bells » par les Musiciens Nancy Hennings et Henry Wolff. Ils donnent une dimension mystique à cet objet, qui semble plutôt ressembler à un « Dobachi », (bol japonais ou « Rin »). Depuis cette date, le développement des bols tibétains prend un véritable essor, au bénéfice des artisans népalais, tibétains et hindous. Chaque communauté conserve son secret de fabrication, transmis de génération en génération.